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Archives Mandragoriennes
8 novembre 2007

la réduction de la dette s'impose peu à peu

  Depuis son arrivé à Bercy, Thierry Breton insiste régulièrement sur les vertus de la pédagogie. Il installe d'ailleurs cet après-midi  le Conseil pour la diffusion de la culture économique, dont la création avait été annoncé début juillet t dont le Président sera Claude Pétriel, le PDG du Nouvel Observateur. Le travail d'explication sur la dette lancé par le fameux " la France vit au dessus de ses moyens" de juin 2005 est un chantier emblématique de ce travail de pédagogie.

La question de la réduction de la dette est apparue pour la première fois dans le sondage CSA dans l'édition 2005. A cette époque, 37% des Français jugeaient que réduire l'endettement devait être une priorité du gouvernement. Un an plus tard, ils sont 55%. Dans un contexte qui a vu l'endettement de la France exploser de 10 points depuis le début des années 2000 pour atteindre 66,6% du PIB l'an dernier, le discours s'appuyant sur les constats du rapport Pébereau font visiblement mouche. Tout comme, d'ailleurs, ceux sur la nécessité de réduire la dépense publique, puisque pour 57% des Français cela doit être la priorité du gouvernement. Ils n'étaient que 45% à le penser à la même époque l'an dernier.

Politiquement, c'est au sein de l'électorat de droite que l'on est le plus convaincu (63%) de la nécessité de réduire le train de vie de l'État et de diminuer le poids de la dette   Pour les électeurs de l'UDF, la réduction de la dette et des dépenses publiques figure au même premier rang des priorités que devrait fixer le gouvernement, loin devant la hausse du pouvoir d'achat. Quand aux sympathisants de gauche, ils sont tout de mêm 53% à penser que la réduction de la dette doit figurer parmi les priorités gouvernementales.


Baisse des impôts directs

Comme souvent, ce sondage n'en révèle pas moins quelques contradictions. De plus en plus favorables au désendettement et à la réduction des dépenses publiques, les personnes sondées sont également de plus en plus favorables çà l'accroissement du nombre des emplois aidés par l'État d'une part, et à la baisse des impôts directs d'autre part.

Le rapport Pébereau sur la dette avait pourtant insisté sur la nécessité, au moins pendant un temps, de ne pas diminuer "le niveau global des prélèvements obligatoires". On le voit, le travail de pédagogie et de diffusion de la culture économie a encore de beaux jours à vivre, et c'est sans doute encore plus vrai pour les semaines qui viennent alors que finit de s'élaborer le budget.


Anne Eveno
La tribune
Lundi 14 septembre 2006

Depuis, en unviron un an, notre pays a fait faillite...

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